Cérémonies
Poster un commentaireAprès les fiançailles, puis l’enterrement de vie de garçon, le temps des noces peut commencer. La noce se déroulait traditionnellement le mardi. Il était déconseillé de se marier pendant le carême et les temps de l’Avent. Les jours précédant la fête étaient consacrés aux préparatifs.
Le samedi, on apportait le gros matériel (barriques de cidre, tables, etc). C’était aussi le jour de la « tuerie » et « plumerie » pour le repas, la préparation des pains; jusqu’au dimanche.
Le lundi, veille de la noce, on s’activait pour la mise en place des tables, bouquets, décorations.
Le matin des noces, le futur marié, accompagné des gars de la classe, de ses proches, et parfois d’un « sonnou » arrivait chez la jeune fille. Les parents offraient une première « bolée ». Si le père de la mariée était chasseur, ses collègues venaient très tôt, tirer des coups de fusil pour réveiller la maisonnée.
En quittant la maison, le cortège augmenté de la famille et amies de la fiancée, se dirigeaient vers la mairie, bras dessus, bras dessous, en rangs aussi longs que le permettait la largeur de la route ou du chemin….souvent en chansons.
Après les formalités administratives de la mairie, le cortège s’organisait par couples. La mariée au bras de son père, se dirigeait vers l’Église, au son de la musique. Certains anciens nous précisent que si les mariés avaient « fêté pâques avant carême » l’heure de la messe était très matinale, les cloches ne sonnaient pas et les époux passaient par la petite porte.
Nos aïeules ne se mariaient pas en blanc, mais en robe de couleur, voire pour les moins riches en robe noire. Plutôt en hiver et de préférence en début d’années.